备注:已完结
类型:欧美剧
主演:本尼迪克特·康伯巴奇 马丁·弗瑞曼 鲁珀特·格雷夫斯 安德鲁·斯科特
语言:
年代:未知
简介:《神探夏洛克》是一部由BBC出品的英国迷你电视剧,该剧将原著的故事背景从19世纪大英帝国国势鼎盛的时期搬到了21世纪繁华热闹的大都市中。这一次夏洛克·福尔摩斯(本尼迪克特·康伯巴奇BenedictCumberbatch饰)不仅是著名大侦探更是一名时尚潮人。和他的好友兼得力助手约翰·华生(马丁·弗瑞曼MartinFreeman饰)分别经历了离奇市民自杀案件、黑帮走私事件和倒计时炸弹杀人案。每一个案件看似独立其实都有联系,两人每解决一个案子,就又会出现新的难题和的受害无辜百姓。经过抽丝剥茧,幕后黑手莫里亚蒂(安德鲁·斯科特AndrewScott饰)终于浮出水面,最后一集的交锋中,被炸弹和狙击枪威胁的夏洛克和华生该如何脱身,只能等到第二季让BBC来告诉大家了。
备注:已完结
类型:剧情片
主演:布拉德·兰弗洛 约瑟夫·梅泽罗 安娜贝拉·莎拉 戴安娜·斯卡尔维德 A
导演:彼得·霍顿
语言:
年代:未知
简介:故事发生在一个宁静的小镇里,德斯特(约瑟夫·梅泽罗JosephMazzello饰)和艾瑞克(布拉德·兰弗洛BradRenfro饰)是一对毗邻而居的同龄人。一场医疗事故打破了德斯特的平静生活,由于医疗设备的污染,德斯特在输血的过程中感染了可怕的艾滋病。尽管不幸从天而降,并非谁的过错,但德斯特一家还是遭到了居民们的孤立和排挤。在大家眼里,艾瑞克是一个让人头疼的孩子,性格孤僻的他似乎和谁都处不好关系。某一日,隔着一道竹篱笆,艾瑞克和德斯特相遇了。性情相似的两人很快就结为了好友,艾瑞克想方设法的想要治好德斯特的病,在诸多治疗都以失败告终之后,艾瑞克毅然决然的带着德斯特踏上了求医之旅。
备注:已完结
类型:剧情片
主演:克里斯蒂安·史莱特 凯文·贝肯 加里·奥德曼 艾伯丝·戴维兹 威廉姆·
导演:马可·罗科
语言:英语
年代:未知
简介: 1938年,犯人亨利(Kevin Bacon 饰)试图从著名的阿尔卡特兹监狱逃出,但最终失败。典狱长格伦对威胁自己地位的亨利恨之入骨,将其抛入封闭的地牢中长达三年,期间伴有不计其数的殴打行为。亨利终于得以离开地牢,但他所做的第一件事是用勺子杀死背叛自己的犯人,于是被控一级谋杀。 刚离开校门的律师詹姆斯(Christian Slater 饰)受命为亨利辩护,长年的折磨让后者几乎丧失沟通能力,詹姆斯不放弃任何机会,逐渐拉近了两人的距离。初次开庭,詹姆斯将矛头对准非人道的狱方,引发媒体关注,也招惹来各方阻碍,女友与亲兄在压力下先后背离他而去。詹姆斯唯一仰仗的只剩下对正义的执着,但最后关头,亨利却表示自己宁愿被判死……
备注:已完结
类型:动作片
主演:热拉尔·朗万 乔伊·斯塔尔 阿丽斯·塔格里奥妮 伊马诺尔·佩尔塞 西蒙
导演:法布里斯·度·沃尔斯
语言:法语
年代:未知
简介:文森(伊马诺尔·佩尔塞 Ymanol Perset 饰)表面看来只是一介平凡青年,却拥有着一身了得的射击本领,年仅二十五岁的他作为官方认可的枪械教官,深受业内同行的尊重和赞赏,前途可谓一片光明。 某日,一位名叫米罗(乔伊·斯塔尔 Joey Starr 饰)的警察出现在了文森的身边,殊不知他的所作所为将会彻底改变这位青年的命运。接二连三的意外让文森被迫处于争斗的漩涡中心,不断沉浮于阴谋和罪恶之中。特警队指挥官查韦斯(热拉尔·朗万 Gérard Lanvin 饰)和行动大队指挥官德纳尔(西蒙·阿布卡瑞安 Simon Abkarian 饰),两人之间的矛盾已经到了无法调解的白热化程度,他们一位是文森的保护者,一位是他的师父,身陷在恶斗的中心,文森将会作出怎样的选择?
备注:已完结
类型:纪录片
主演:蒂莫西·利瑞 艾德·艾姆许维勒 Franz Fuenstler 杰克·
导演:乔纳斯·梅卡斯
语言:英语
年代:未知
简介: Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969 Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963. « Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. » Jonas Mekas « Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. » Jonas Mekas, 1972 « Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. » P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997 « Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. » Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000