备注:已完结
类型:其他综艺
主演:AC DC Beck Tony Bennett Mary J. Bli
语言:英语
年代:未知
简介: 第57届格莱美奖颁奖典礼于2015年2月8日晚在美国加利福尼亚州洛杉矶斯台普斯中心举办[2]。颁奖典礼由CBS现场直播。本届格莱美奖中的作品须在2013年10月1日至2014年9月30日之间发行才可获得报名资格。 最终提名于2014年12月公布,山姆·史密斯、碧昂丝和法瑞尔·威廉姆斯三位歌手分别获得六项提名,是本届格莱美奖提名最多的艺人。而山姆·史密斯获得包括“年度制作”、“年度歌曲”和“最佳新人”三个一般类奖项在内的四项大奖,成为当晚的最大赢家,碧昂丝、法瑞尔·威廉姆斯、贝克和罗珊·凯许四人各获得三项大奖位列其后。本届格莱美奖颁发出83个奖项,比前一年增加一项。 MusiCares年度人物于格莱美颁奖前两天的2月6日颁发给鲍勃·迪伦,这项奖项作为“格莱美周”的一部分,与格莱美奖同样由美国国立录音艺术科学学院颁发。(整理:@蓝影志)
备注:已完结
类型:剧情片
主演:埃尔威·米姆兰 Louis Bec Saskia Cohen Tanu
语言:法语
年代:未知
简介:1984年七月, Varda 在 Avignon 的一棟養老院裡看到一個名為《活生生與人造的》(Le vivant et l'artificiel)的展覽。展覽場裡,藝術品與動物、人工心臟、發霉的牆壁混亂地共存著。視覺上的震憾讓她久久不能自己,於是她決定帶領我們,重回險地。我們看到一間間住宅,或空的、或滿的。隨著時間流逝,卻留下奇怪的痕跡。另外, Varda 也在這家養老院裡遇到了即將是《無法無家》裡的「女僕」 Yolande Moreau 和「老太太」 Marthe Jarnias 。 Varda 曰: 『在高速火車的搖晃下,我無法讓自己不去想–那些我的精神正試著去吸納的不協調的影像。一到巴黎,我立刻打電話給 Louis Bec 和 Bernard Faivre d'Arcier ,要求他們讓我去拍這個展覽,不是為了去理解它,而是為了從中汲取靈感。他們答應了。幾天之後,我們出發前往拍片。在回到 Avignon 的高速火車的搖晃下, Nurith Aviv 要求看我的大筆記,好知道他將要拍的是甚麼。筆記紙幾乎還是空白的,我們只看到一些標題:廚房、父母的房間、用餐、窗戶。所有的家庭生活都註記到了,但沒有一樣是準備好了的。整部影片完全是以即興的方式去拍的,沒有標記、沒有脈絡。我只不過是跟隨著因參觀現場而感受到自己真實的心臟跳動,和那些仍然令人感到溫暖的老人的存在。』 A. Varda,1993年, in Varda par Agnès, Ed. Cahiers du cinéma, 1994.
备注:已完结
类型:剧情片
主演:芭芭拉勒琪 伊凡·德斯尼 Walter Bryant 约兰德拉丰 尼古
语言:法语
年代:未知
简介: 丽瑟(芭芭拉勒琪 Barbara Laage 饰)是一名妓女,一天,她和两个黑人乘坐着同一列火车,突然,四名白人闯入了他们所在的车厢,要求黑人下车,最终,六人扭打在了一起,一名黑人被名叫托马斯的男人开枪打死,另一个黑人跳车逃跑了。 事后,白人声称黑人想要强奸丽瑟,所以他们才“拔刀相助”,而出手杀人的托马斯,他的表弟福莱特有一个当参议员的爹,福莱特为了帮助托马斯脱罪,竟然要求丽瑟作伪证。丽瑟虽然没有读过什么书,从事的也是低贱的工作,但她有一颗闪闪发光的心,对于这种非正义的要求誓死不从,无奈参议员巧舌如簧,在他的半哄半骗之下,丽瑟最终还是在伪证上签了名。
备注:已完结
类型:科幻片
主演:Madeleine Barwén Trollvik Richard S
语言:其它
年代:未知
简介:Alone in Space is a high concept adventurous, warm and funny genre feature film that doesn't shy away from big questions about life and death. Alone in Space takes the audience on a ride with two kids lost in space, accompanied by a friendly alien.
备注:已完结
类型:纪录片
主演:乔纳斯·梅卡斯 阿道法斯·梅卡斯 Pola Chapelle 肯·雅各
导演:乔纳斯·梅卡斯
语言:英语
年代:未知
简介: Reminiscences of a Journey to Lithuania de Jonas Mekas États-Unis, 1972, 16mm, 82’, coul., vostf musique : Konstantinas Ciurlionis « Cette œuvre est composée de trois parties. La première est faite de films que j’ai tournés avec ma première Bolex à notre arrivée en Amérique, surtout pendant les années 1950 à 1953. Ce sont les images de ma vie, de celle d’Adolfas, de ce à quoi nous ressemblions à l’époque ; des plans d’immigrants à Brooklyn, pique-niquant, dansant, chantant ; les rues de Williamsburg. La seconde partie a été tournée en août 1971, en Lituanie. Presque tout a été filmé à Seminiskiai, mon village natal. On y voit la vieille maison, ma mère (née en 1887), tous mes frères célébrant notre retour, les endroits que nous connaissions, la vie aux champs et autres détails insignifiants. Ce n’est pas une image de la Lituanie actuelle, ce sont les souvenirs d’une "Personne déplacée" retrouvant sa maison pour la première fois après vingt-cinq ans. La troisième partie débute par une parenthèse sur Elmshorn, un faubourg de Hambourg, où nous avons passé un an dans un camp de travaux forcés pendant la guerre. Après avoir fermé la parenthèse, nous nous retrouvons à Vienne avec quelques-uns de mes meilleurs amis, Peter Kubelka, Hermann Nitsch, Annette Michelson, Ken Jacobs. Le film s’achève sur l’incendie du marché aux fruits de Vienne, en août 1971. Le son : je parle, pendant une grande partie du film, de moi-même en tant que "Personne déplacée", mes rapports avec la Maison, la Mémoire, la Culture, les Racines, l’Enfance. Il y aussi quelques chansons lituaniennes chantées par tous les frères Mekas. » Jonas Mekas « Mekas n’a donc pas choisi l’exil. Les circonstances l’y ont contraint. Il y a deux sortes de voyageurs, rappelle-t-il à propos de Reminiscences of a Journey to Lithuania, ceux qui partent de leur plein gré à la rencontre du monde pour chercher fortune ou simplement aller voir ailleurs si l’herbe est "plus verte" et qui, à la manière du Wilhelm Meister de Goethe font de leur voyage un roman d’apprentissage, et puis il y a les autres, les déracinés, ceux qui sont arrachés de force à leur pays comme de la mauvaise herbe et qui semblent condamnés au ressassement de la nostalgie, au travail infini du deuil. » Patrice Rollet, « Les exils de Jonas Mekas », Les Cahiers du cinéma n° 463, janvier 1993