备注:已完结
类型:欧美剧
主演:A·J·库克 A.J. Cook 乔·曼特纳 Joe Mantegna
语言:
年代:未知
简介:犯罪心理第九季讲述的是故事发生在三个月之后,Morgan(去伦敦执行奥运会安保任务)和Garcia(帮助Prentiss搬入新家)从英国归来,发现身边多了一个人——长期在联邦调查局工作的语言学专家AlexBlake正式加入BAU调查组.Alex天不怕地不怕,曾因为和Strauss的矛盾而闹得满城风云.Garcia对这个新来的女人并不看好,但Alex高超的技艺最终让她转变了观念.这是好事情——BAU调查组必须明白「团结才是力量」的道理,否则他们无法面对本季的新威胁.在首集结尾观众会看到,某个反派角色不仅一直在嘲弄他们,骚扰他们,甚至在追猎他们.直到本季的季终集,BAU调查组才有机会与这个狡猾凶悍的对手展开正面对决。
备注:已完结
类型:欧美剧
主演:凯文·道尔 罗伯特·格林尼斯特 莱斯利·夏普 内尔·斯杜克 Domin
导演:马克·托德莱
语言:英语
年代:未知
简介:故事发生在一个风景秀丽的英国小镇中,安吉拉带着儿子卢克像往常一样来到了儿童游乐场,两人都以为今天也只不过是他们日复一日的平凡生活的一个缩影而已,可是,悲剧发生了,当卢克离开家人和其他孩子一起玩耍时,安吉拉被一个神秘的凶手杀死了。而唯一的目击证人是一个名叫露西(莱斯利·夏普LesleySharp饰)的女人。妮娜(因迪拉·瓦玛IndiraVarma饰)和搭档鲍比(罗伯特·格林尼斯特RobertGlenister饰)负责调查此案,根据露西的证言,这个凶手很可能是一个流窜在各国进行跨国作案的连环杀手。可是鲍比却坚持认为,胡言乱语有些神经质的露西才是真正的凶手。
备注:已完结
类型:喜剧片
主演:威尔·罗杰斯 汤姆·布朗 安妮塔·露易丝 亨利·B·沃斯奥 大卫·兰多
导演:约翰·福特
语言:英语
年代:未知
简介:Judge William Billy Priest lives in a very patriotic (Confederate) southern town. Priest plays a laid-back, widowed judge who helps uphold the law in his toughest court case yet. In the meantime, he plays matchmaker for his young nephew.
备注:已完结
类型:恐怖片
主演:迈克尔·杰克逊 Pat Dade Amy Smallman Rey-P
导演:斯坦·温斯顿
语言:英语
年代:未知
简介: 本音乐短片改编自史蒂芬·金(Stephen King)的原创故事,导演是特效大师斯坦·温斯顿(Stan Winston)。故事开头,胖镇长(迈克尔·杰克逊 Michael Jackson 饰)带着一群家长和孩子来到镇上的一座古堡中,目的是为了赶走古堡的怪主人(迈克尔·杰 克逊 Michael Jackson 饰)。面对镇长的咄咄相逼,古堡主人提议谁先让对方害怕谁就离开,于是古堡主人带领一群鬼怪开始了奇异的恐怖的表演。表演过程由《Too bad》《Is it scary》《Ghosts》三首歌曲串联而成,最后古堡主人成功吓跑了镇长,并得到了居民的喜爱。 这是迈克尔·杰克逊1997年拍摄的一部吉尼斯世界纪录记录最长的音乐录音带,在此片中MJ分饰了无名角色,包括经过了特效化妆后的胖镇长。
备注:已完结
类型:纪录片
主演:蒂莫西·利瑞 艾德·艾姆许维勒 Franz Fuenstler 杰克·
导演:乔纳斯·梅卡斯
语言:英语
年代:未知
简介: Walden (Diaries, Notes & Sketches) de Jonas Mekas États-Unis, 1969, 16mm, 180’, nb et coul., vostf filmé entre 1964 et1968, monté en 1968-1969 Walden est le premier des journaux de Jonas Mekas, rassemblés sous le titre générique Diaries, Notes & Sketches – le premier monté, même si Lost Lost Lost, achevé en 1976, montre la période précédente, de 1949 à 1963. « Depuis 1950, je n’ai cessé de tenir mon journal filmé. Je me promenais avec ma Bolex en réagissant à la réalité immédiate : situations, amis, New York, saisons. […] Walden contient le matériel tourné de 1964 à 1968 monté dans l’ordre chronologique. La bande-son utilise les sons enregistrés à la même époque : voix, métro, bruits de rues, un peu de Chopin (je suis un romantique) et d’autres sons, significatifs ou non. » Jonas Mekas « Je n’ai pas disposé de ces longues plages de temps nécessaires à la préparation d’un scénario, puis au tournage, puis au montage, etc. Je n’ai eu que des bribes de temps qui ne m’ont permis de tourner que des bribes de film. Toute mon œuvre personnelle est devenue comme une série de notes. Je me disais : je vais faire tout ce que je peux aujourd’hui, parce que sinon je ne trouverai pas d’autre moment libre avant des semaines. Si je peux filmer une minute, je filme une minute. Si je peux filmer dix secondes, je filme dix secondes. Je prends ce que je peux, désespérément. Mais pendant longtemps, je n’ai pas visionné ce que je filmais et emmagasinais ainsi. Je me disais que tout ce que je faisais, c’était de l’entraînement. » Jonas Mekas, 1972 « Walden de Jonas Mekas s’impose, près de trente ans plus tard, comme un document cinématographique essentiel de la vie artistique new-yorkaise à l’une de ses époques les plus grandioses. Sans jamais choquer ni se confesser, Mekas a imprégné chaque instant de ce très long film des nuances de sa personnalité. Parmi un vaste éventail de personnages, pour la plupart non nommés ou simplement appelés par leur prénom – bien que certains soient mondialement célèbres –, le seul portrait psychologique est celui du cinéaste lui-même : un poète lituanien exilé, fasciné et torturé par sa lente américanisation. Le film est dominé par un rythme staccato nerveux qui s’épanche régulièrement en grandes exaltations. En accumulant massivement des images, Mekas s’est constitué des archives uniques en leur genre pour assembler ce journal visuel, le premier d’une longue série. Aucun autre film ne restitue à ce point la sensation propre à ce temps et à ce lieu, telle qu’on peut la retrouver en regardant le film aujourd’hui. En tant que personnage secondaire apparaissant régulièrement devant la caméra de mon ami, je suis conscient combien sa représentation des autres reste fragmentaire et elliptique, et cependant ces images sont devenues pour moi les indices visuels les plus forts de la personne que j’étais il y a trente ans. Ceci est peut-être la clé de l’œuvre de Mekas : sa découverte d’une forme cinématographique laissant transparaître ses changements d’humeur, sans imposer un masque cohérent de lui-même. Il a ainsi construit une oeuvre qui laisse les autres apparaître dans leur ambiguïté phénoménale. » P. Adams Sitney, 1996, Le Livre de Walden, éd. Paris Expérimental, 1997 « Disons que, cinématographiquement parlant, il n’y a peut-être rien de plus beau que les trois premiers plans de Walden : des arbres dans un parc bleuté par les reflets du soleil d’hiver, la neige et l’aube du printemps ; du temps, proustien ou haché en haïku, du temps qui tient dans la main, du souvenir partout. » Philippe Azoury, « Vivace Jonas Mekas », Libération, 31 octobre 2000